Le mal à l’âme …
Le mal à l’âme est un mal perfide
Qui prend la tête le corps et les entrailles
Il vous détruit si vous êtes fragile
Mais peut aussi vitaliser le cœur
C’est une triste histoire mésentente déclarée
D’un être qui ne sait plus vraiment où il en est
Et qui veut voir ailleurs un autre brin de vie
Pensant que le bonheur sera là lui aussi
Le mal à l’âme génère la colère
Il est sournois comme un diable tremblant
Les idées noires jouent un rôle pervers
La seule issue est d’être indifférent
L’indifférence est une belle manière
De relever la tête dans ce défi
Reste l’enfant qui lui ne peut rien faire
Qui restera le bonheur de la vie
Et les jours passeront ils se feront nouveaux
A nouveau brillera l’étoile d’une bergère
Tout rentrera dans l’ordre tout redeviendra beau
Cette faille de la vie n’était que passagère.
Yvon CHALOYARD
L’oubli …
L’oubli est une longue étape
Vers des lendemains qui vous sourient
Il est des jours sans soleil
Des jours que la nuit a noircis
L’oubli ne peut être éphémère
Il efface et il gomme en partie
Il brise ou cache la misère
Et aide à reconstruire une autre vie
Refrain
L’oubli c’est comme un grand voyage
Vers un destin ou une destinée
Qui n’attend de son nouveau rivage
Ce que le temps aura pu effacer
L’amour n’est pas toujours facile
L’oubli que l’on n’a pas choisi
Rend les jours encore plus difficiles
Si l’on voit ce qui reste de cette vie
Il devient alors l’intermède
Et vous entraîne dans une partie
L’oubli c’est comme un épiphénomène
Qui stimule le cœur et offre une autre vie
Refrain
L’oubli c’est comme un grand voyage
Vers un destin ou une destinée
Qui n’attend de son nouveau rivage
Ce que le temps aura pu effacer
En plus non chanté
Mais il est un vrai remède
Contre ce qu’on appelle tristesse
Il stimule la tête et aide
A remettre le cœur en ivresse
Yvon CHALOYARD
Te souviens tu ?
Te souviens tu encore de ces routes de France
Où nous roulions tranquilles, calmes et décontractés
Nous admirions alors ces beaux champs en mouvance
En écoutant la mer, celle de Charles TRENET…
C’était la belle époque des blés d’or qu’on chante
Là où les coquelicots s’en prenaient aux bleuets
Les abeilles butinaient avec cette insouciance
Faisant de leur amour un délice sucré*
On ne parlait pas encore des insecticides
De ces produits chimiques industrialisés
Nos rivières étaient certes des refuges à moustiques
Mais leur eau était claire… on pouvait s’y baigner
Refrain
Qu’a ton fait de tout ça, on a tout oublié
Avec les pompes à fric
Qui ont bien fonctionné
On a réglé des comptes
A coup de pesticides
La peste est arrivée elle s’est cancérisée
Yvon Chaloyard
On va faire du vide …
On va faire du vide
On va tout nettoyer
Vider les vieux placards
Les coins mal éclairés
On va faire du vide
Pour pouvoir respirer
Et faire du même coup
Table rase du passé
On va faire du vide
Fini d’accumuler
On va tout liquider
De la cave au grenier
Il fait penser parfois
A se remettre en cause
C’est la loi des années
Par la force des choses
Mais ce chemin faisant
Souvent on se rend compte
Qu’il n’est pas si facile
D’oublier les rencontres
Car un quelconque objet
Appelle des souvenirs
Et vouloir le jeter
C’est comme un peu mourir
Enlever de notre vue
Tout ce qui nous rappelle
Qu’à cette époque là
La vie était si belle
Ça serait comme un crime
De lez majesté
Une fuite en avant
Une insulte au passé
Jetons faisons du vide
Il faut tout nettoyer
Chaque chose à sa place
Dans cette sacrée société
Jetons faisons du tri
Il faut tout nettoyer
Remplir la déchetterie
La bas ils vont tout recycler
Alors laissons tomber
Cette résolution
De vouloir faire du vide
Avec un coup de torchon
Conservons du passé
Tout ce qui fut un jeu
Le regard est gratuit
Et peut nous rendre heureux
Acheter loe samedi
Pour jeter le lundi
Voilà pour l’habitude
Les déchets eux en rient
On n’voit pas à long terme ce que sera la vie
Alors restons plus cool
Et soyons réfléchis
Yvon Chaloyard
Le marchand de bicyclettes …
Le marchand de bicyclettes a baissé le lourd rideau
Ila fait sa place nette abandonnant ses beaux vélos
Il a mis la clef sous la porte, il est parti sans dire pourquoi
En laissant dans la vitrine, Mercier, Fonlupt et Libéria
Il était un peu bravache avec un brin de crapouillot
C’était le dernier d’la place pour réparer les vélos
Coup du sort il était né sur cette place Jules mercier
C’était là qu’il a tout quitté au mois d’août, un beau soir d’été
Il n’a jamais voulu vendre, son magasin tout écaillé
Ila préféré se rendre chez l’bon Dieu tout à côté
On ne pourra plus lui dire, j’ai un problème sur mon vélo
Et lui d’répondre sans sourire j’ai pas l’temps aujourd’hui il fait trop beau
Avec ses nonante balais on comprend qu’il ai laissé
Ses chaînes ses roues ses dérailleurs et même quelques VTT
Il a trouvé le bonheur au paradis des non héros
En laissant aux promoteurs son magasin et ses vélos.
Yvon CHALOYARD
En parcourant la montagne
En parcourant la montagne, j’ai vu courir les chamois
J’ai ramassé la gentiane, ce n’était pas la première fois
J’ai admiré l’edelweiss, marguerite des sommets
Elle m’a mis le cœur en liesse, près d’elle on peut respirer
Refrain
Oh mes poumons revivent, oh je peux respirer
Oh ma tête part en vrille, oh mon cœur est dopé
La marmotte n’était pas dupe, elle s’est mise à siffler
Pour me dire va t’en vite, tu viens de me réveiller
Quant aux bouquetins des Cornettes ils n’ont même pas fait un bond
Oh je vais m’allonger, oh le soleil va briller
Oh je vais attaquer, oh la descente à côté
L’herbe était déjà verte, les fleurs sentaient bon le paradis
Je me suis trouvé meilleur, du coup je suis reparti
Le temps tournait à l’orage, mon sac à dos me pesait
Le retour était plus sage et j’ai rejoins la vallée
Oh je suis fatigué, oh j’ne peux plus grimper
Oh j’ai mal aux mollets, oh j’en ai plein les souliers
Qui a chanté la montagne, je crois qu’il s’appelle Ferrat
Il a dit qu’elle était belle, et cela beaucoup mieux que moi
Mais ma prétention s’arrête là où commence ma chanson
C’est une façon d’faire la fête, mettre en musique tous ces monts
Oh j’arrête d’élucubrer, oh fini de rêver
Oh j’me suis éclaté, oh c’est la démontagnée,
Yvon CHALOYARD
Ecran vierge …
Un écran tout blanc c’est comme l’hiver réjouissant
Canapé d’amour c’est beaucoup mieux et pour toujours
Tu me prends la main et je m’endors calme et câlin
Le film manqué c’est pour demain ou après demain
C’est une vraie soirée, où nous nous sommes aimés
Devant un écran, un écran vierge et déprimé
Grâce à l’écran blanc nous avons enfin découvert
Que l’amour était chaud et bon comme un grand hiver
Mais l’écran tout blanc avait vécu et il fallait
Le changer de suite pour un plasma, un LCD
La grande diagonale a perturbé nos relations
L’amour est parti au profit d’la télévision
Devant cet écran nous avons appris
Que le temps de l’amour était passé avec la nuit
Nous nous sommes assoupis devant la télé
Et nos rêves d’un soir se sont bêtement envolés
Un écran trop grand c’est comme l’hiver refroidissant
Canapé de rien, ça tue l’amour c’est beaucoup moins
Magnifique couleur qui blesse les yeux qui brise les cœurs
Le film est fini, la belle histoire d’amour aussi
A choisir
Magnifique couleur qui brise le cœur, les sentiments
Le film est fini et la triste histoire devient roman
Yvon CHALOYARD
Hors du commun …
J’ai rencontré un homme, un homme hors du commun
Il se couchait très tard, s’levait tôt le matin
Il parcourait les routes, il grimpait au clocher
Jamais sans aucun doute, il n’était fatigué
Il aimait la bonne bouffe, il aimait le bon vin
Il adorait la fête … faite avec ses copains
Quand il était joyeux, il racontait sa vie
C’était un joyeux drille vous l’aviez bien compris
Refrain
C’était une locomotive … et qui allait bon train
Se distinguant des autres, c’était un homme hors du commun
Il aimait la justice, il respectait les lois
Si elles étaient injustes, il partait au combat
Personne ne l’arrêtait, pas même les magistrats
Il prenait son chapeau, c’était le grand branle bas
Il prit des coups dans l’dos, vous vous en doutez bien
Mais il se releva et suivit son chemin
Avant qu’il ne s’en aille rejoindre son destin
J’ai tenu à lui dire qu’c’était quelqu’un de bien
2ème refrain
Si cette chanson vous amuse retenez bien ceci
Cet homme secret que je vous livre, il s’appelait André CREPY
Yvon CHALOYARD
L’amitié …
L’amitié est comme un arbre en fleurs
C’est le miroir d’une sincérité
Ça embaume ça respire le bonheur
Sur un parcours empreint de vérités
Refrain
Avoir un ami tout comme un frère
C’est une symphonie un opéra
Pouvoir lui dire ses joies et ses misères
C’est la magie qui ne s’explique pas
L’amitié ne ferme jamais la porte
Au fil des années on recueille ses fruits
Et grâce au ciel plus grande sera la force
Plus l’ami est ancien plus belle sera la vie
Refrain
L’amitié est une vraie richesse
Que les écus ne pourront séparer
Sur son chemin ne croit que la bonne herbe
La meilleure des graines séparée de l’ivraie
Yvon CHALOYARD
La rose …
Le parfum de la rose a embaumé mon cœur
Ce court instant de pose m’a donné du bonheur
Grâce à ce moment là je me suis réveillé
Tout était dans la joie de l’avoir respiré
Je regarde une rose et je suis apaisé
Je respire ses senteurs me voilà transporté
Que ce soit mon regard ou mes yeux qui l’admirent
La rose m’offre toujours un délicieux plaisir
Par la force des choses la rose et ses épines
Ne sont jamais moroses elles écrivent la ligne
Comme la portée de musique la rose a enchanté
Tout ceux qui l’ont admiré qui l’ont chanté ou simplement aimé
La rose a ses épines la vie en a aussi
Le parfum de la rose est une poésie
La fleur et ses pétales sont une symphonie
Heureux celui qui accompagne ce concert de la vie
Qu’elle soit rose d’or ou bien rose d’argent
Son parfum sa parure subsistent avec le temps
Sa légende fit le jeu des amants de toujours
Sa beauté est symbole de tous les grands amours.
Yvon CHALOYARD
Allez mon gars …
Refrain
Allez mon gars on va marcher en montagne
Allez mon gars on va grimper vers les sommets
Allez mon gars de la ville à la campagne
Allez mon gars on va courir dans la vallée
La semaine on respire l’oxyde de carbone
La ville nous envoie des tonnes de saletés
On a les poumons qui attrapent la castapiane
Heureusement qu’en haut on peut enfin respirer
On va découvrir les espaces qui restent encore
Histoire de sortir des cités trop polluées
Le rhume et la toux nous prennent à bras le corps
L’environnement durable commence à nous agacer
Les belles paroles de tous nos parlementaires
Ne tiennent pas la route des espaces sacrifiés
De droite ou de gauche ils ont l’feu au derrière
Et leurs belles promesses se sont toutes envolées
Avec Jean DIOT on se régale de ses histoires
Il connaît par cœur tous les sommets du Chablais
On refait le monde on chante’ Brassens en père peinard
Et quand on redescend le monde lui n’a pas changé
Allez mon gars on va marcher en montagne
Allez mon gars on va grimper vers les sommets
Allez mon gars de la ville à la campagne
Allez mon gars on va courir dans la vallée
Yvon CHALOYARD
La trottinette …
on m’ a offert une trottinette
ça n’est pas bête ça n’est pas fou
depuis je double les bicyclettes
je suis à l’heure aux rendez vous
je ne me casse plus la tête
et je passe à peu près partout
pour stationner j’ai ma mallette
cette trottinette c’est un bon coup
REFRAIN
la trottinette me comble d’aise
je fais la nique à toutes les autos
quand je double y’a un malaise
ma trottinette c’est un …c’est un sacré cadeau
je roule un peu sur les trottoirs
sans jamais personne bousculer
les flics me regardent goguenards
c’est de la faute aux députés (ils n’avaient qu’à légiférer…
la trottinette c’est pas banal
n’a pas encore été taxée
ça n’durera pas foi d’animal
c’est le moment d’en profiter
AU REFRAIN …
tous les dimanches je vais à Rives
pour trottiner au bord de l’eau
certains pensent que je suis ivre
pas plus que l’bateau à Rimbaud
les mômes leurs rollers à roulettes
me tirent la bourre pour me doubler
j’fais confiance à ma trottinette
qui ne s’en laisse pas compter
REFRAIN DE FIN
la trottinette me comble d’aise
je fais la nique à tous ces rigolos
elle tient la route sans malaise
ma trottinette c’est un, c’est un sacré cadeau
ou 3ème couplet
insoucieux de mon équipage
me doublent les rollers à roulettes je reste sage c’est de mon âge
j’fais confiance à ma trottinette
Yvon Chaloyard
Le rêve en blanc …
sur le grand lac j’ai vogué dans le vent
sous le ciel j’ai rêvé le rêve en blanc
les oiseaux volaient m’accompagnant
un monde meilleur se faisait au levant
les humains avaient compris la terre
généreux devenus tolérants
il n’y avait plus l’ombre d’une guerre
c’est l’amour qui était conquérant
refrain
mais ce n’était qu’un rêve en blanc
des pensées folles et éphémères
ça n’était qu’un rêve d’enfant
qui passait là avec le vent
le zéphir soufflait sous la fraîcheur
le silence me rendait plus serein
un grand calme envahissait mon cœur
le bonheur me tendait ses deux mains
sous le ciel pur je goutais la douceur
d’un long sommeil qui m’avait apaisé
à mon réveil apparu la laideur
d’une aurore aux rives tourmentées
refrain
mais ce n’était qu’un rêve en blanc
des pensées folles et éphémères
ça n’était qu’un rêve d’enfant
qui passait là avec le vent
Yvon CHALOYARD
NANA pas comme les autres…
C’est une sacrée nana
Pas tout à fait comme les autres
Elle a du caractère
Et apostrophe les internautes
Elle pense qu’aujourd’hui
Ce sera moins bien que demain
Elle ne se pose pas de questions
Sur les problèmes et les soucis
Elle fait face avec aplomb
Et règle tous ses ennuis
Refrain
C’est une sacrée nana
Qui ne s’embête pas avec les petits soucis
Elle prend à bras le corps
Toutes les bonnes choses de la vie
Le week-end elle assure
Et au poker elle donne le ton
Elle joue Ex-calibur
En faisant la pige aux garçons
Avec sa robe de lin
Et son sympathique décolleté
Elle en agace sûrement plus d’un
Empreints de mauvaises pensées
Elle se moque de tout ça
Quand elle en a envie elle saute le pas !
Il lui manque l’amour
Elle le veut qu’avec un grand A
Mais dans son long parcours
Elle ne trouve que des renégats
Certes elle est difficile
Mais que voulez-vous elle a le profil
Et elle ne veut pas s’encombrer
D’un amour plutôt frelaté
Elle espère avec le temps
Trouver son prince charmant
Dernier refrain
si vous voulez savoir
elle se prénomme Cynthia
une fille sans histoire
qui jette tout ce qui ne lui convient pas
Yvon Chaloyard
Bouboul le petit hérisson …
refrain
c’est bouboul le petit hérisson
qui s’met en boule
mais qui n’est pas méchant
il ne bouge plus il est même marrant
c’est bouboul le p’tit hérisson blanc
bouboul le gentil hérisson
était perdu dans la circulation
sur la route qui mène à Thonon
pour un peu il passait sous un camion
heureusement sont arrivés à temps
trois sympathiques charmants petits enfants
ils ont ramassé le hérisson
tout en boule avec ses piquants blancs
refrain
c’est bouboul le p’tit hérisson blanc
qui s’met en boule
mais qui n’est pas méchant
il ne bouge plus il est même marrant
c’est bouboul le p’tit hérisson blanc
au jardin bouboul n’a pas bougé
il a attendu de récupérer
dès que le danger était passé
sacré fripon bouboul il s’est sauvé
gentil bouboul petit hérisson
t’aurais dû rester près de la maison
t’avais pour toit le grand jardin
et pour copains trois petits coquins
refrain
c’est bouboul le p’tit hérisson blanc
qui s’met en boule
mais qui n’est pas méchant
il ne bouge plus il êst même marrant
c’est bouboul le p’tit hérisson blanc
Yvon Chaloyard
Pas cool le petit frère…
c’est pas cool les p’tits frères qu’font des bêtises
parce que tu passes une journée qui défrise
la mamie avait promis des pokémones
mais mon frère s’est fait un traumatisme énorme
Pas cool le petit frère…Pas cool le petit frère…
il a fallu attendre pour jouer
à 5 heures et demi il est enfin arrivé
trop tard pour aller faire du roller
il nous a fichu l’après midi par terre
Pas cool le petit frère…Pas cool le petit frère…
pour les cartes pokémones il était trop tard
Elliot mon petit frère avait le teint blafard
le bras en écharpe il avait appris
qu’il faut écouter ce que dit sa mamie
la morale de cette histoire c’est que la prochaine fois
il évitera de faire n’importe quoi
Yvon CHALOYARD
Après la pluie le beau temps
Il pleut et il fait soleil
Ça va faire un arc en ciel
Y a de la bise et du vent
Ça va faire un ouragan
Gris et noirs sont les nuages
Il se prépare un orage
Le ciel sent la marmelade
Il va y avoir une tornade
Refrain
Rentrons vite à l’abri ce pour éviter la pluie
Enfilons nos k’ways pour ne pas se faire mouiller
Les animaux sont nerveux
Ils regardent vers les cieux (ou le ciel)
Et comme ils ne sont pas bêtes
Il va y avoir une tempête
Le petit chat a mauvais air
Il se gratte le derrière
Le temps n’est pas à la fête
J’entends déjà le tonnerre
Refrain
Rentrons vite à l’abri ce pour éviter la pluie
Enfilons nos k’ways pour ne pas se faire mouiller
Le vent souffle énormément
Les feuilles font des pirouettes
Les éclairs brillent en dansant
Ça n’est vraiment pas marrant
Demain revient le soleil
Ça c’est une vraie merveille
Enfin ça sera l’beau temps
C’est ce que chantent les enfants
Refrain final
Après la pluie le beau temps profite de ce moment
Le soleil nous réjouit c’est le sourire de la vie
Yvon Chaloyard
Au centre de la terre …
la petite grenouille elle a décidé
de quitter sa marre qui est trop polluée
elle va allez voir au centre de la terre
s’il y a un étang où il y a mieux à faire
la petite tortue elle a décidé
de quitter sa plage qui est trop mazoutée
elle va aller voir au centre de la terre
s’il y a un océan où on peut mieux manger
refrain
oui mais pour se rendre au centre de la terre
il n’existe pas d’avion, ou de métro
c’est une utopie un rêve une chimère
on ne peut même pas y aller en vélo
le petit lapin il a décidé
de quitter la forêt où il est trop chassé
il va aller voir au centre de la terre
s’il y a des chasseurs qui sont fatigués
le petit oiseau il a décidé
de quitter ses grands arbres trop souvent saccagés
il va aller voir au centre de la terre
s’il y a de la place pour pouvoir s’envoler
quant au grand chamois qui coure sur les rochers
il va les rejoindre et quitter ses sommets
au centre de la terre il espère trouver
de grands espaces verts sans aucun braconnier
refrain
oui mais pour se rendre au centre de la terre
il n’existe pas d’avion, ou de métro
c’est une utopie un rêve une chimère
on ne peut même pas y aller en vélo
présidents ministres tous rois de cette terre
vous qui gouvernez c’en est vraiment trop
assainissez nos champs dépolluez nos mers
afin que reviennent tous les animaux
Dans mon vieux cahier …
Dans mon vieux cahier j’ai retrouvé
Des adresses d’un temps presque oublié
Les pages portaient les traces du passé
Avec la mémoire de l’encrier, dans mon vieux cahier
Dans ce beau grimoire il y avait
De belles histoires toutes éclairées
Les sentiments forts de mes amis
Qui déjà avaient quitté la vie,dans mon vieux cahier
Dans mon vieux cahier c’était du soleil,
De la chaleur et des merveilles
Mais voilà le temps avait passé
On ne peut être et avoir été, dans mon vieux cahier
Sur la couverture était marqué
En écriture de pleins et de déliés
« Il faut écrire sa mémoire avant de l’avoir perdue… »
En prenant le temps d’inscrire ce qui fut, dans mon vieux cahier
Mais celle-ci faillit à toutes ses vertus
Tel un miroir rayé qui ne réfléchit plus
Dans mon vieux cahier aux pages fripées
Il n’y avait plus qu’un seul reflet, dans mon vieux cahier
Dans mon vieux cahier, c’était un rêve
Qui m’avait transporté
Je l’ai refermé
Et suis revenu à la réalité
Yvon CHALOYARD
Deux petits seins …
Deux petits seins qui sautent sur la chaussée
Et qui ne sont nullement décontenancés
Deux petits seins s’envolent sur le trottoir
Et attirent forcément tous les regards
Le regard des hommes cela va de soi
Les femmes ne voient rien elles ne regardent pas
La sensualité se dégage à tout va
Et là évidemment les dames n’aiment pas
Refrain
Deux petits seins bénis
Sont passés par ici
Deux petits seins sans loi
Repasseront par là
Elles préfèrent ces dames qui marchent dans la rue
Ignorer le fait qu’elles aient trop d’attributs
Trop c’est lourd à porter, peu ç n’est pas assez
Il faut la juste taille pour qu’ils soient admirés
Cette histoire comporte une morale
Qui décrie sans nul doute la chronique locale
Mieux vaut deux petits seins qui laissent tout supposer
Qu’un décolleté coquin qui en cache la moitié
Refrain
Deux petits seins bénis
Sont passés par ici
Deux petits seins sans loi
Repasseront par là
Yvon CHALOYARD
Mamie papy…
refrain
mamie papy on vous aime beaucoup
même si chez vous on fait souvent les fous
mamie papy on est très turbulents
on saute on court mais on n’est pas méchant
c’est la chanson des p’tits enfants
qui sont souvent très turbulents
ils sont un peu des enfants rois
mais ils ont un cœur … un cœur gros comme ça
l’éducation a bien changé
de notre temps on mettait hé … la fessée
aujourd’hui faut s’adapter
c’est bien plus simple on leur met hé … la télé
refrain
mamie papy on vous aime beaucoup
même si chez vous on fait souvent les fous
mamie papy on est très turbulents
on saute on court mais on n’est pas méchant
à six ans on sait déjà compter
écrire et lire et même bien chanter
on vous apprend ce qu’est l’informatique
l’ordinateur, la souris et tous ces clics
mamie nous fait d’la confiture
elle est vraiment délicieuse,ça on vous l’assure
elle fit d’énormes tartines
mais c’est vrai qu’elle s’appelle mamie Martine !
Refrain
mamie papy on vous aime beaucoup
même si chez vous on fait souvent les fous
mamie papy on est très turbulents
on saute on court mais on n’est pas méchant
Yvon CHALOYARD
Ecran vierge …
Un écran tout blanc c’est comme l’hiver réjouissant
Canapé d’amour c’est beaucoup mieux et pour toujours
Tu me prends la main et je m’endors calme et câlin
Le film manqué c’est pour demain ou après demain
C’est une vraie soirée, où nous nous sommes aimés
Devant un écran, un écran vierge et déprimé
Grâce à l’écran blanc nous avons enfin découvert
Que l’amour était chaud et bon comme un grand hiver
Mais l’écran tout blanc avait vécu et il fallait
Le changer de suite pour un plasma, un LCD
La grande diagonale a perturbé nos relations
L’amour est parti au profit d’la télévision
Devant cet écran nous avons appris
Que le temps de l’amour était passé avec la nuit
Nous nous sommes assoupis devant la télé
Et nos rêves d’un soir se sont bêtement envolés
Un écran trop grand c’est comme l’hiver refroidissant
Canapé de rien, ça tue l’amour c’est beaucoup moins
Magnifique couleur qui blesse les yeux qui brise les cœurs
Le film est fini, la belle histoire d’amour aussi
A choisir
Magnifique couleur qui brise le cœur, les sentiments
Le film est fini et la triste histoire devient roman
Yvon CHALOYARD